mardi 14 juillet 2015

Jurassic World

de Colin Trevorrow avec Chris Pratt, Bryce Dallas "je suis la fille de Ron" Howard, Irrfan Khan, Vincent D'Onofrio, Omar Sy (Nooooon ? Si, si), des gosses, deux, et des dinosaures, plein, des gros,des p'tits et des très, très... très gros.

Le parc est ouvert, y a plein de monde pour admirer les gros dinosaures et vu que les caméras du réal sont sur place, fatalement ça va mal se passer. A table !

Qu'on ne vienne pas me dire qu'il ne s'agit pas d'un remooke, rebake...rhaaa d'un remake / reboot: une île, des savants un peu zinzins, un salopard qui sent le fric à se faire, un patron un peu à coté de la plaque, des gosses insupportables, des figurants juste là pour se faire bouffer, des gros dinosaures... Oui ok, le parc est ouvert, c'est pas juste une version beta, mais à part ça, il n'y a pas grand chose qui change, surtout pas le dernier plan.

Ceci étant dit, et même si les flims avec des gros monstres hyper-réalistes sont devenus d'une franche banalité, et que, certes, aucune surprise n'est à espérer - après 10 minutes, on sait qui va mourir, qui va s'en sortir et comment tout ça va finir - il faut reconnaître que tout ça fonctionne assez bien.

Donc, bref, si vous kiffez les gros dino (pas de Laurentiis, hein, du jurassique) et que vous êtes capables de vivre avec l'idée que deux gosses insupportables vont survivre à la fin, foncez !

Gnap !

jeudi 2 juillet 2015

Danny Collins

de Dan Fogelman avec Al Pacino, Annette Bening, Jennifer Garner, Christopher Plummer...

Danny est un chanteur à succès, blindé de fric, consommateur de différentes substances pas toujours légales, qui remplit des salles de gens venus écouter ses chansons d'il y a 30 ans. Quand il va recevoir une lettre manuscrite de John Lennon datant de ses débuts (de Danny Collins, pas de Lennon, suivez un peu), ça va fortement le perturber. Et s'il était passé à coté de sa carrière ? Et s'il pouvait tout changer et redevenir l'Artiste qu'il avait été ?

Ce n'est pas le flim de l'année, il y a quelques grosses ficelles et autres rebondissements convenus mais sans casser trois pattes à un canard, ça fait plaisir de revoir Pacino dans autre chose qu'une bouse immonde. Il me semble que globalement ça ne vaut pas Music & Lyrics avec Hugh Grant mais n'ayant pas vu ce dernier récemment, je ne vais pas insister sur ce point.

Ceci étant dit, les dialogues sont assez drôles, les situations pleines d'humour, Pacino en fait des tonnes, sans en faire trop et la fin arrive pile au bon moment, à la fois surprenante dans son timing et évitant au flim de tomber dans l'ultra prévisible.

Sympathique.

mercredi 1 juillet 2015

Terminator Genisys

de Alan (my) Taylor (is rich) avec Arnold, Jason Clark, Emilia Clarke (ceci est son nom et pas un adjectif accordé en genre et en nombre, notez le), Jai Courtney, J.K. Simmons...

Un Terminator revient du futur pour casser la gueule de Sarah Connor et ainsi créer un paradoxe temporel permettant la mise en place de (au moins) 5 flims et de deux saisons de série télé.

La grande idée de mon petit cinéma de quartier est d'avoir fait hier une soirée double programme: Terminator, suivit de Genisys

Bon, Terminator au cinéma c'est toute une expérience. Pour résumer disons que ça a moins bien vieilli que Blade Runner, lui aussi ressorti au cinoche, il y a 15 jours. A décharge du flim de Cameron il faut dire qu'il avait coûté 4 fois moins cher que la folie de Scott, du coup, l'aspect B est nettement plus appuyé.

Cette double programmation permet de s'amuser énormément lors des 30 premières minutes de Genisys, cette partie du flim revisitant l'original. Après ça...

Sans être du (bas) niveau de Salvation, ça ne vole pas bien haut. Il y a plusieurs raisons à cela. La première est le choix de l'acteur incarnant John Connors. Il est le leader charismatique menant la Résistance à la victoire, le sauveur de l'Humanité, punaise de punaise. Ici, il a le charisme d'une huître malade. En suite le scénar. Ok, c'est du Terminator, un flim d'action... Faut du simple, du direct et ne pas vouloir trop en faire. Or ici, justement, l'histoire s'embourbe dans les détails et les sous-intrigues dont la plupart ne seront par résolues ou expédiées n'importe comment. La cerise sur le gâteau étant la scène finale avec le jeune Reese, devant boucler une boucle... que le film s'est pourtant évertué à défaire pendant deux heures. Tout ça pourrait être réglé dans une nouvelle suite - une scène intra-générique laissant une grande porte ouverte - mais je n'aime pas les demi-flims.

Bien entendu, les scènes d'actions sont hyper spectaculaires, il y a plein de fan service - surtout dans la première partie, vraiment fun - mais au final j'en sors un peu déçu. Pas autant qu'après Salvation certes, mais déçu quand même.

A voir en double programme et en connaissance de cause.

He'll be back !