lundi 6 octobre 2014

Lucy

de Bul Caisson avec Scarlett Johanson, Morgan "Je tourne de tout, tant qu'on me paye" Freeman et d'autres mais on s'en fout.

Grace à du jus de schtroumpf cristallisé, Lucy va débloquer les 90% de son cerveau qu'elle n'utilise pas (ne voyez là aucun message machiste, genre une gourdasse va décoincer neuf neurones de plus, non, non, c'est le postulat - inexact - du film: nous n'utilisons pas 90% des capacités de notre cerveau). Et du coup elle va faire des choses fantastiques comme voir à travers les murs, dans les arbres, lire les pensées, voir par les yeux de plusieurs personnes qu'elle ne rencontrera jamais, et même voyager dans le temps... Ouais avec 100% t'es trop fort.

Comme d'habitude avec ce bon Bul : scénario bancal où l'on oublie les protagonistes en cours de route, nawakeries à tous les niveaux, caractérisation absente ou ridicule et dialogues idiots - à ce titre, les 5 premières (trop longues) minutes de blabla entre Lucy et le type - croisement de Bono et de Mickey Rourke dans The Expendables - sont magnifiques de nullitude. A utiliser dans les écoles de cinéma pour montrer ce qu'il ne faut surtout pas faire. Effrayant. Mais bon, tout ça, on le sait, on l'espère presque... presque, c'est la marque de fabrique de Bul.

Ce qui est magnifique dans ce flim et qui est à mourir de rire d'un bout à l'autre - je ne blague pas, c'est vraiment drôle, involontairement bien entendu -  c'est que Bul se prend pour rien moins que Stanley Kubrick (et je ne dis pas ça uniquement pour les premières images du film). J'ai ri mais ri... Entre les inserts d'images avec des animaux et les délires métaphysiques à deux cents... le film comique de 2014.

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