lundi 10 juin 2013

Star Trek: Into Darkness

de J.J. Spielbrahams avec Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Simon Pegg, Benedict Cumberbatch, Zoe Saldana (dont le rôle dépasse à peine celui de figurante), Peter Weller (lui, il est un peu comme Klaus Kinski, même sans maquillage, il fait peur, très peur)...

Khan il est fâché parce que bon, ça commence à bien suffire. Alors il tue plein de monde et fout le camps sur une planète chez les Klingons. Alors Kirk et tout son équipage, ils ont comme mission d'aller le capturer et que si il veut pas se rendre, ils lui balanceront 72 torpilles toute nouvelles qu'on sait même pas ce que ça fait exactement.

Le premier épisode du reboot de Star Trek avait la bonne idée de jouer avec un paradoxe temporel pour expliquer pourquoi ce qui allait arriver à l'avenir serait différent de ce que l'on a déjà vu. Le scénar ne volait pas bien haut, mais il ne pompait pas un des flims originaux (sauf si ma mémoire me joue des tours).

Du coup, je ne comprends pas le choix scénaristique de ce deuxième épisode: on reprend grosso modo le scénar de La colère de Khan, mais on le simplifie à outrance, non, encore plus que ça: on ne garde qu'une partie du pitch. Par contre, on garde certains moments clés (dont un qui a quand même initié toute l'histoire du "3" original) pour l'inverser et (apparemment) le résoudre en 5 minutes sans conséquence future. Je me pose donc la question : WTF ? A quoi bon reprendre l'idée du scénario originel (Khan le surhomme et sa clique, les mystérieuses torpilles) si c'est pour en faire ça ?

Alors oui, les effets spéciaux sont splendides, les scènes d'actions trépidantes - on en rajoute même là où il n'y a pas besoins d'en rajouter, probablement pour allonger la sauce au delà des 2h  - et on ne s'ennuie pas... mais quel vide scénaristique interstellaire.

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