vendredi 17 mai 2013

Warm Bodies

de Jonathan Levine avec Nicholas Hoult, Teresa Palmer, John "Je me lance dans une carrière à la De Niro" Malcovich...

Il y a des zombies partout. Les quelques humains rescapés se sont retranchés derrière un grand mur. Heureusement l'Amour est là.

Imaginez une soupe sans sel, un match de foot sans ballon, un post sur ce blog sans le mot flim ou un porno XXX sans parties génitales visibles. Vous y êtes ? Voilà, vous avez  une bonne idée de ce... truc qui arrive à rendre mainstream un des derniers sujets transgressifs du cinéma. Voici donc le seul flim de zomblard sans aucune scène gore. Aucune ? Aucune ! C'est visible par un gamin de 8 ans.

En fait il n'y a aucun méchant, aucun conflit, aucun enjeu. Si le personnage de Malcovich avait tout du psychorigide psychotique parfait pour commettre un génocide purificateur à n'importe quel prix, tout ça est désamorcé en une seule scène. Ce n'est pas non plus les squelettes ambulants qui arriveront à nous faire peur.

Comme si cela ne suffisait pas, le scénario est d'une platitude et d'une bêtise à pleurer... Quel sain d'esprit aurait l'idée de se balader dans une ville infestée de zombies dans une décapotable et prendra le soin d'aller la  remettre à sa place dans un parking sous-terrain, non parce que se garer comme une merde n'importe où, on risque de prendre une prune ?

Vous allez me dire que la bande annonce était sympa avec quelques bons gags ? En effet... Vous avez vu tout ce qu'il y avait à voir.

mardi 14 mai 2013

Knight and Day

de James "je fais des trucs chouettes, mais c'était avant" Mangold avec Tom Cruise, Cameron Diaz, Paul Dano...

Tom est un super espion, super balaise, super malin, super super. Il va entrainer Cameron dans de folles aventures...

J'ai déjà vu des traductions de titre de flim magnifiques: Paradise Alley qui devient La taverne de l'enfer ou plus comique encore le Eye for an Eye (avec Chuck Norris, F34R !) qui devient en français Dent pour dent et deux ans plus tard, toujours avec Chuck, Lone Wolf McQuade qui devient... Oeil pour oeil (on sent le regret d'avoir loupé le bon titre deux ans plus tôt et l'envie de se rattraper). Bref, des traduc de merde il y en a des kilo tonnes. Mais le type qui a eu l'idée de traduire Knight and Day par Night and Day,  il mérite la palme (ainsi que la combinaison, le masque et les bonbonnes qui vont avec). Pourquoi ne pas avoir gardé le Knight original ? Pour éviter aux présentateurs télé de se torturer la bouche en disant ka-naïlteu einde dè ?

Ceci dit, cette traduction foireuse est à l'image du flim dont le seul exploit est d'être conceptualisé à l'envers: le film s'ouvre sur quelques scènes d'action über nawak, mais réjouissantes et plus on avance, moins on en voit. A la fin, ces scènes d'action ne sont plus montrées, mais juste évoquées - au moins deux fois. Plus ça avance, plus on s'emmerde. Les nawakeries scénaristiques s'empilent sans que ça devienne drôle et on atteint le niveau "gros foutage de gueule" assez rapidement. Dommage, le début était sympa.

Donc, voilà, c'est de la merde.

lundi 13 mai 2013

Trouble with the Curve

de Robert "je suis un pote à Clint" Lorenz avec Clint Eastwood,  Amy Adams, Justin Timberlake, John Goodman, Matthew Lillard (!), Robert Patrick (!!)...

Clint est le recruteur d'une équipe de baseball. Il travaille à l'ancienne, à l'instinct. Rien à foutre des ordinateurs et des tableaux croisés dynamiques dans Excel !

J'aime bien Clint Eastwood. J'aime vraiment bien ses flims (il faut voir la filmo du réal pour comprendre qu'ici, c'est un flim de Clint déguisé en flim de Lorenz). L'histoire est souvent délaissée au profit des personnages, mais je m'en moque... Mais ici, non.

Pas que les acteurs soient mauvais - au contraire - ou que les personnages soient sans intérêt, mais la mayonnaise ne prend pas. Il y a trop de passages à vide, trop de sous intrigues qui soit ne servent à rien, soit sont carrément oubliées, trop de planting qui seront soit oubliés soit utilisés sur les cinq dernières minutes du flim... Et ce qui reste est cousu de fil blanc, du gros. Et puis bon, les vieux bougons qui groulent, ça commence à bien suffire.

Eastwood je suis fan mais, franchement, il vaut mieux se retaper Gran Torrino, Million Dollar Baby ou Mystic River que de mater ce flim ci.

mercredi 8 mai 2013

The Numbers Station

de Kasper Barfoed (oui, moi aussi j'ai cru à un pseudo, mais en fait non) avec John Cusack, Malin Ackerman, Richard Brake...

Pour avoir fait preuve de clémence, un tueur de la CIA est assigné à la protection d'une base secrète servant à l'émission de messages codés.

C'est clairement une série B, mais en 90 minutes on nous raconte très bien une histoire avec un début, une fin et des choses entre les deux. Certains dialogues sont assez comiques (le profiling de Cusack sur sa collègue et lui même) et les trous du scénario sont relativement bien colmatés. Certes l'histoire n'est pas pleine de rebondissements inattendus, mais on ne s'ennuie pas.

Pas le flim du siècle, mais de quoi passer une soirée agréable.

mardi 7 mai 2013

Parker

de Taylor Hackford (non, ce n'est pas le pseudo d'un H4ckZ0r !) avec Jason Tatane, JiLo, Michael Chiklis, Nick Nolte (oui, oui, c'est bien lui, il a pris 500 Kg, mais c'est bien lui)...

Jason il est trahi par ses copains les Argonautes alors qu'ils viennent de piquer la toison d'or. Il est super véner. Faut pas faire chier Jason.. Alors il va s'associer avec une matrone afin de récupérer son dû tout en protégeant Pénélope du Satyre envoyé par Hadès.

Quoi, c'est pas ça ? Z'êtes certains ? D'ju, c'est quoi alors ?

Pas assez noir pour un flim noir. Pas assez d'action pour un flim d'action. Pas assez de romance pour une rom'com avec des flingues - d'ailleurs, le personnage de JiLo, en gros, il ne sert à rien. Pas un flim de casse non plus. A bien regarder ça pourrait être une flim d'arnaque, mais non, ça non plus ce n'est pas. Ca se disperse un peu trop pour un flim de vengeance (voir la liste ci dessus) et ce n'est pas non plus une histoire alambiquée à base de tripartites vindicatives, vu que le troisième sommet du triangle, le personnage du flic, est abandonné par le scénar au 2/3 du flim - et ce n'est pas la seule sous-intrigue oubliée.

Bref, c'est pas méchant tout ça mais ça manque furieusement d'un bon scénario.

jeudi 2 mai 2013

Iron Man 3

de Shane Black avec Sherlock Holmes, Gwyneth  Parletrop, Don Cheadle, Guy Pearce, Ghandi...

Un nerd se prend un méchant vide en 1999 de la part de Sherlock Holmes, alors 14 ans plus tard il en a toujours gros sur la patate et il veut se venger. En plus de ça, il y a un autre Grand Méchant qui veut donner des leçons au monde. Pas de bol, Iron Man il a plein d'angoisses. Que va-t-on devenir ? Quelle angoisse !

J'aime bien Shane Black.En tant que scénariste il a écrit ou participé à quelques merveilles (Lethal Weapon 1 et 2, The Last BoyscoutLong Kiss Goodnight...). Il a aussi pondu quelques brols moins avouables comme Leathal Weapon 3 et 4 et... Iron Man 3.

Dans les grandes lignes, l'histoire est sympa et contient même un twist inattendu et très sympa. Là où l'on se fout de nous c'est dans les détails ou les ficelles employées. Hormis la trame de fond, on a vraiment l'impression que le scénario a été écrit au jour le jour sans même se soucier de ce qui a été fait la veille. Certes, ce n'est qu'un flim d'action, avec des supers héros, mais est-ce une raison pour nous prendre pour des cons ?

Autres problèmes: l'humour, tout le temps, lourd, très lourd, parfois à force de répétition (le badge de sécurité) et les scènes totalement inutiles (les gens qui tombent de l'avion, 10 minutes sans intérêt pour l'histoire et qui réussit l'exploit de ne même pas être conséquente). On a même droit à une séance de bricolage qui ne détonnerait pas dans les Goonies.

Ce qui est fun, c'est que le flim prend plus de deux heures pour nous faire comprendre que Stark prend sa retraite, mais un insert en toute fin de générique nous rassure: Iron Man reviendra. Ouf, on a eu peur.

Au final, ce 3, sans être ennuyeux ni aussi pire que le 2, est sans intérêt.