vendredi 1 mars 2013

Nemo

de Andrew Stanton et Lee Unkrich avec personne.

Némo, un jeune poisson clown, est capturé par un plongeur. Son père va partir à son secours, aidé dans sa quête par Dorris, un autre poisson ayant quelques problème de mémoire immédiate.

Comme d'habitude, les scénaristes se mettent à la place de leur personnages pour pondre un scénario à leur mesure. L'anthropomorphisme n'est pas absent, mais il n'est pas le moteur du scénario, tout au plus il permet de servir des gags savoureux (la réunions des requins repentis par exemple). Les personnages sont des poissons, ils ont des préoccupations de poissons.

L'histoire est probablement une des plus enfantines du catalogue Pixar: narrativement linéaire, pas de Grand Méchant, un postula de base simple... Mais cela ne nous prive pas de quelques gags et références à destination  des adultes (Shining par exemple). Il y a une exception et de taille...

Est-ce parce qu'ils ont dû se  contenir pendant le reste du flim que les scénaristes se lâchent sur la dernière scène ? Je ne sais pas, mais une chose est certaine, elle est d'un sadisme incroyable et passera très largement au dessus de la tête des enfants. Bien entendu elle est aussi à mourir de rire.

Sans être aussi magistral que Wall-e ou bourré de trouvailles comme les sont les trois Toy Story, c'est à voir et à revoir, même en 2d.

Now what?

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