dimanche 13 mai 2012

Man on a Ledge

de Asger Leth avec Sam Worthington, Jamie Bell, Anthony Mackie, Ed "n'a pas l'air en forme le garçon" Harris, Genesis Rodriguez...

Un type menace de se jeter dans le vide pendant que son bro' et  sa copine bombasse commettent un vol dans l'immeuble d'en face.

Sorte de cross-over entre Phone Booth et Inside Man, le pich était vraiment excitant, mais au final, c'est nase.

Là où Joël Schumacher réalisait un excellent huis-clos extérieur, certes recourant un peu trop aux actions du tueur démiurge et invisible, mais sachant relancer l'intérêt régulièrement, ici le réalisateur patauge dans les rebondissements sans grand intérêt et les personnages secondaires dont tout le monde se fout (la journaliste télé... WTF ?). En laissant son propre destin dans les seules mains du héros - sautera, sautera pas ? - il tue une bonne partie du suspens: on sait qu'il ne sautera pas ! On attend donc simplement que les autres protagonistes s'en rendent compte.

Là ou Spike Lee réalisait un flim de (pas seulement un) hold-up roublard arrivant à embobiner le plus perspicace des spectateurs, Asger Leth nous livre un machin mille fois vu et là encore sans suspens. Les motivations du Méchant sont obscures et il vaut mieux ne pas trop y penser afin de ne pas se rendre compte à quel point tout cela est incohérent. Le réal va même jusqu'à nous balancer à l'écran une bombasse presque à poil pour nous réveiller et nous faire passer le temps. Je n'ai rien contre les bombasses à oilp, mais qu'est-ce que ça vient foutre ici ? Dans un flim avec des requins au cerveau gros comme un moteur V8, ok, ça passe. C'est nawak, mais comparé au reste du flim, c'est quasi normal. Ici... Non. C'est juste ridicule et putassier.

La fin est à l'image du reste: expédiée n'importe comment avec une grosse surprise finale...que tout le monde voyait venir depuis plus d'une heure.

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